11 mai 2013

Niger: exploitation de la mine d’Imouraren « au plus tard » en septembre 2015 (Issoufou)


Le Président de la République François Hollande reçoit son homologue nigérien Mahamadou Issoufou au Palais de l’Elysée.
Le Président de la République François Hollande reçoit son homologue nigérien Mahamadou Issoufou au Palais de l’Elysée.

L’exploitation de la mine d’uranium géante d’Imouraren, dans le nord du Niger, débutera « au plus tard » en septembre 2015, a déclaré vendredi le chef de l’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, à l’issue d’un entretien à l’Elysée avec le président français François Hollande.

« C’est vrai qu’il y a eu des retards (dans l’exploitation) pour des raisons qui ne dépendent pas totalement d’Areva. Il y a eu la situation sécuritaire (…) qui a contribué à allonger les délais de réalisation du projet », a reconnu le président nigérien devant des journalistes, faisant allusion à l’enlèvement en 2010 de travailleurs français du groupe nucléaire français à Arlit, dans le nord du pays.
« Mais là, a poursuivi M. Issoufou, nous sommes sur un (agenda) sur lequel nous nous sommes entendus avec Areva. Nous pensons qu’à la mi-2015, ou au plus tard en septembre 2015″, débutera l’exploitation du gisement d’Imouraren.

Le président nigérien a également estimé que les discussions en cours entre le Niger et Areva évoluaient « dans la bonne direction. Nous trouverons un compromis qui permettra d’équilibrer le partenariat entre le Niger et Areva dans le cadre de l’exploitation de l’uranium ».

Le Niger, qui compte parmi les grands producteurs mondiaux d’uranium mais un des pays les plus pauvres du monde, avait critiqué fin 2012 le partenariat historique « très déséquilibré » avec Areva et réclamé des retombées plus importantes.
Début mars, Areva a dit avoir offert 35 millions d’euros au Niger pour l’aider à sécuriser ses sites d’uranium, démentant que ce don soit destiné à compenser le retard dans l’exploitation de la mine d’Imouraren.

Le président français, interrogé sur les otages enlevés à Arlit et ensuite conduits au Mali, a assuré que le sujet avait été évoqué avec M. Issoufou.

« Nous avons évoqué tous les contacts que nous pouvons établir pour permettre la libération de nos otages. Cela reste l’objectif que nous poursuivons. L’intervention militaire au Mali n’a rien changé par rapport à cet enjeu », a dit le président français.
Quatre Français enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit sont toujours aux mains d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), vraisemblablement détenus dans le nord du Mali.

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